Lutte contre la piraterie des œuvres artistiques au Bénin: Le BUBEDRA détruit 4 conteneurs de CD piratés

Publié le par asha-ibile

Bubedra_CD-Pirate.jpgLe Directeur du Bubedra, Innocent Assogba, le ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola et quelques artistes procèdent à l'incinération 174.017 CD et cassettes d’origine béninoise et étrangère confisqués. C’est le fruit de l’opération d’arraisonnement des œuvres phonographiques contrefaites conjointement menée par le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubedra). En appui à ces deux institutions, la douane béninoise a également saisi quatre conteneurs remplis de CD, de VCD et de DVD en provenance de Singapour au Port autonome de Cotonou. Hier, avec les services de la Police sanitaire, de la douane et les agents de l’Africaine des Manutentions et de l’Assainissement (AMA SARL), le Directeur du Bureau Béninois du Droit d’auteur et des Droits voisins, Innocent Assogba appuyé par les membres de la Commission nationale de lutte contre la piraterie (CNLP) ont procédé à la destruction de ces œuvres artistiques saisies. C’était sur le site de l’AMA SARL sis à Avamè, un arrondissement de la commune de Tori-Bossito situé dans le département de l’Atlantique. Selon les précisions données par le Directeur du Bubedra, ce sont exclusivement les jaquettes de CD saisis qui ont été incinérées. Quant aux CD proprement dits, ils ont été broyés. Le ministre de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, Jean-Michel Abimbola qui a supervisé en personne les opérations de destruction a insisté sur la détermination du gouvernement à réprimer les pirates. (3)La fumée après l'incinération« Nous voudrions dire aux trafiquants, aux pirates ou aux revendeurs de ces produits là que nous sommes déterminés à les réprimer », a-t-il mis en garde. Car, pour lui, « la piraterie, c’est une vraie gangrène, un vrai poison pour le monde culturel ». Quant au manageur des opérations de la logistique à l’Africaine des manutentions et de l’assainissement (AMA SARL), Arsène Houndjègbé, il a rassuré les populations environnantes sur les précautions prises pour que les différentes incinérations ne nuisent guère à leur santé. Selon ses explications, en effet, le site d’Avamè a d’ores et déjà fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et la société AMA, spécialisée dans la destruction des produits avariés est agréée et détient un certificat de conformité environnementale. Il faut dire que, selon les précisions données par Arsène Houndjègbé, ce site accueille depuis quatre ans environs déjà, des produits avariés qui y sont détruits.

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